Ce quotidien que je cherche avec ma plume photographe me tient dans mes rêves, un état de léthargie spontanée à courir, à demeurer dans la rue pour voir chaque battement des ailes de mon pays et des rêves emportés sur des briques de sang et de sueur.

Je vous trouve de toutes les couleurs sur les portières du temps, les yeux figés dans le pouvoir pendant que le président mange de la grâce de vos plantations, de vos forces. N’éteignez pas vos larmes car elles me sont encres de survie, et cette encre peindra mes pieds et mes énergies afin de transhumer l’humanité que vous possédiez. De Port-au-Prince à la rue de l’enterrement, de la Grande Rue à la rue Carbone, de la rue Pétion à l’avenue Barranquilla, de Pacot à Demontreuil. De la rue des Morts civils à la ruelle Résurrection. Du palais National à la rue des Miracles jamais faits.

Je vous parlerai avec ma plume photographe chaque semaine lorsque mes fusils ne sont points chargés de la haine que j’ai des normaux pathologiques de ce maudit pays.

Bienvenue mes amis, mes humains en quête de sens et de chaos. Ne lis pas si vous ne serez plus touché de ces histoires qui sembleraient similaires dans votre rue du monde ou vous vivez.

De Port-au-Prince !

Allez comprendre le défilement de les haïtiens à travers ses rues maudites qui leur aspergent de dégout et les façonnent a une survie de bondieubonisme !

J’écris et je photographie par désir, je pars par destin. Je les trouve résistance de ma vie et des autres de mon entourage, pleinement bohème et nomade pour ma vie.  Je crains que ce parasitisme dont j’ai attrapé dans les rues, les avenues et les frontières du monde que je me trouve ne soit pas compris et décelé des autres. J’écris, je photographie et je pars pour et par la résistance d’être humain (mounisation).

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